Le sujet invite à un travail auquel nous ne serions sûrement pas astreints nous-mêmes s’il n’était de si grande importance. Une réflexion sur la liberté inscrite dans la préoccupation essentielle de la vie risque de se perdre dans un fatras de définitions que rien ne peut rompre. Épargnons tout effort pour expliquer ce qu’est la liberté ou ce qu’elle n’est pas. Nous serions plus efficaces en nous limitant aux faits. Nous savons depuis Karl Marx que l’homme est aliéné, et qu’il aspire toujours à se libérer. Mais que peut ce dernier devant la nécessité ? Même si la volonté de l’homme est libre, elle fléchit devant les lois objectives de la nature et de la société. Liberté ou nécessité ? Le marxisme-léninisme avait fait le choix de rejeter aussi bien l’une que l’autre, les considérant comme parfaitement mensongères et anachroniques, voire même délétères. Considérons un seul instant la conception marxiste qui fait de la liberté, le produit du développement historique de la société ! En remontant dans les temps écoulés, l’homme était soumis à la nature jusqu’à en être l’esclave désigné. En comprenant les lois objectives de celle-ci, il a commencé à transformer la nature, ce qui lui a permis de s’affranchir peu à peu de son esclavage. Mais il se heurta très vite à l’esclavage social qui est advenu, suite au développement de la propriété privée au moment où se formait la société de classes. L’homme devenait de facto, l’esclave de ses propres rapports sociaux. Cette oppression de classe va atteindre un niveau élevé avec la société capitaliste. Et c’est la révolution socialiste qui avait pour ambition d’affranchir l’homme de toutes les oppressions.
Essayons de ramener le sujet à des faits concrets et simples à la fois ! Combien de fois il nous arrive de nous demander sérieusement si nous naissons libres, si nous pouvons nous délier de nos fers. Cette liberté que nous voulons, nous la souhaitons sans limites ou à doses homéopathes ? Sera-t-elle gagnée de haute lutte ou distillée selon le bon vouloir d’un tel ou d’un autre, d’un pouvoir ou d’une autorité ? J-J. Rousseau, dans Le Contrat social (1) estime que « l’homme est né libre (mais), partout il est dans les fers. » Cet homme, accepte-t-il d’être asservi par les lois, les règles qui régissent la société ou cherche-t-il à les défier, les combattre pour être en accord avec lui-même ? Il semble que le refus de l’autorité soit conditionné chez l’être humain par une rupture symptomatique avec l’ordre établi. Nous prenons au hasard l’exemple d’un enfant prophétisant la série des non. Peut-être le fait-il par caprice, par jeu, par bravade ? Mais sûrement pas par pur esprit de contradiction. Pourtant, aussi déplaisante que puisse être cette situation, l’issue est toujours du côté du plus fort. Les punitions, les privations suivent pour redresser le récalcitrant. Il n’y a de loi que celle de ceux qui ont le pouvoir de l’exercer : le pater, le tuteur, les frères par droit d’ainesse. Les adultes, plus forts, s’en sortent par cette épaisseur. La leçon, on la répète la même, une fois la responsabilité filiale nous pend au nez. Et l’on porte sur soi l’image d’un monde renouvelé, transmué, mais qui garde le moule et ne renonce point au premier projet. Nous nous demandons parfois aussi si notre génération -dégoûtée des rhéteurs et des moralistes qui ont dévasté bien des enfances- n’a pas été une génération asservie. L’école avait pris le relais, ménageant un espace où il n’y avait de place que pour le châtiment et la punition. Comment ne pas rêver d’une école à la Summerhill qui instruit et se refuse d’éduquer ? Comment ne pas être sensible à une pédagogie basée sur la liberté et le respect d’autrui ? Comment ne pas entendre une école où chacun a droit à son mot, à ses goûts, à ses préférences quant à l’enseignement qu’il choisit, dans l’école où il vit, l’influençant directement par ses décisions ; discutant, protestant, refusant, sachant pertinemment qu’à n’importe quel moment, tout peut être remis en cause ? Aujourd’hui, on n’est à des années lumières de cette pédagogie, influencée dans ses grandes lignes par le libéral Bertrand Russel et sa fraternité démocratique supplantant la répression à l’école traditionnelle.
Après avoir vécu des années dans une sorte de contemplation ombilicale ; après avoir affirmé avec ardeur que le seul monde qui veuille la peine d’être connu est le monde intérieur où l’on vit confortablement dans l’amitié de nos anges, l’homme doit faire face au monde extérieur aussi, se confronter à une altérité qui lui renvoie une image souvent réfrangible, rarement réfragable. On n’a rien à supputer tant qu’on n’existe pas, et on n’existe que lorsque nous avons la liberté de penser qu’on peut dire et soutenir, affirmer et réfuter. Mais là encore, il ne faut pas être trop dur ni trop logique. Il faut prendre l’homme tel qu’il est, même dans sa sinueuse envie d’être quelqu’un d’autre. L’acte d’être ceci ou cela, l’acte de dire oui ou non, l’acte de sentir, de juger et d’agir sont-ils essentiellement des actes tangibles ? Chaque être a le droit d’être conforme ou différent des autres, le droit essentiel de vivre sa vie comme il l’entend. Vrai en termes théoriques, mais difficile à soutenir étant donné qu’on revient irrémédiablement vers l’autre, vers le nous, vers le contrat social, préalable pour être, pour vivre et penser au sein de sa communauté, fut-elle de substitution.
Lorsqu’on demande à quelqu’un s’il se sent libre, c’est comme si on lui dit : quels sont les obstacles et les contraintes qui t’empêchent de vivre en homme libre ? En le faisant, c’est comme si on le priait de se déterminer par rapport aux règles, aux lois, aux us et coutumes pour vivre en toute ferveur en ignorant tous ces principes qui sont le ferment d’une société organisée. Mais l’homme est un être pensant. Léon Brunschvicg, s’intéressant à l’activité créatrice de l’esprit au sein de laquelle il voit une liberté fondamentale écrit : « Dire que l’homme pense, c’est donc dire qu’il y a en lui, au plus profond de son être, un principe de liberté indéfinie. » (2) À la suite de J.P. Sartre, nous pouvons proclamer que si « l’homme est condamné à être libre », il est par retour du balancier « responsable de sa destinée » (Platon).
Si l’on ramène la réflexion sur la liberté à quelques principes qui nous semblent importants aussi, il ne serait pas difficile de comprendre qu’il n’y a rien de meilleur pour l’esprit que cette question pour laquelle il n’y a, d’abord, pas de réponse immédiate. Et quand la réponse est là, il faut la porter en soi toute une vie pour qu’elle devienne, seulement, un peu moins obscure. Je ne peux prétendre d’être libre que lorsque j’arrive à me dépêtrer de tout ce qui qui me dissimule à moi-même les fins les plus profondes, les plus obscures. C’est ce que le rationnel Spinoza appelle dans L’Éthique, « la liberté du sage » à laquelle on accède par le chemin rigoureux qu’on trace et qui mène de la servitude à la sagesse. Ce philosophe, préconisait la liberté de la science et le développement de l’instruction, et les présentait comme seul remède contre les maux sociaux. L’homme libre est celui qui vit sous la conduite de la raison, c’est-à-dire qui est délivré de l’erreur, des préjugés, des passions aveugles, de tout ce qu’il y a de bestial, d’inhumain en lui. Aussi, vivre dans l’harmonie serait de se libérer de la passion, de l’égoïsme, de la concupiscence. Être libre doit nous engager à ne pas hésiter un seul moment, être si parfaitement éclairé qu’aucune tergiversation n’est plus possible, qu’aucun doute n’est permis. Comme le dit si bien Descartes dans la « quatrième méditation » : « Si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devais faire et ainsi je serais entièrement libre sans être jamais indifférent. » Mais malheureusement non, à moins d’être devin, et encore… Et l’on ne sollicite plus la Pythie pour ses oracles.
Examinons trois paradigmes pour nous situer par rapport à ce qui est contingent, arbitraire dans notre acte supposé libre. Retenons trois sens qu’on peut généralement attribuer au mot liberté. Puis, affirmons qu’on ne peut être libre dans un sens et pas dans les deux autres.
I/ La spontanéité.
Interrogeons et vérifions le postulat suivant : être libre, c’est faire ce qui nous plaît en général. Cela veut dire que nous voulons agir à notre guise, accomplir nos désirs sans rencontrer de gêne, de barrières, d’obstacles, de contraintes, de résistances. Agir librement comme se reposer, se promener, regarder un film, écouter de la musique, lire ou voyager. Et dans cet élan, rien ne doit s’opposer à notre désir aussi spontané qu’il soit. Mon acte peut être libre autrement, celui-là même que Gide dans L’Immoraliste pointe avec un certain égoïsme. Michel délaisse sa femme Marceline malade, préférant la compagnie de Moktir, provoquant ainsi consciemment la mort de celle-ci. Qu’est-ce l’acte-gratuit pour Gide ? C’est un acte décidé sans le concours de la divine raison, comme dans Les Caves du Vatican (3) où le comportement du jeune Lafcadio en voyage a suscité chez les commentateurs d’assez vives divergences d’interprétation. En effet, le hasard veut qu’il partage le même compartiment avec un petit vieux maniéré du nom de Fleurissoire. Le personnage semble l’agacer. À un moment, il le voit debout près de la portière en train de boutonner avec peine le col de sa chemise. L’idée lui vient alors de l’éjecter du train. Le jeune homme continua son voyage, le cœur léger, sans le moindre remord ou explication. L’idée qui vient à l’esprit de Lafcadio est-elle déterminée par le désir d’affirmer sa liberté et en même temps sa personnalité ? Acte gratuit et spontané ou acte libre ? La question est de savoir comment distinguer les deux ? L’acte gratuit est un acte qu’on peut accomplir sans motif, par suite d’une décision qu’on peut qualifier d’arbitraire. Dans cet acte, on se crée ses propres raisons tout en refusant toute morale émanant de la raison. Disons que celui qui agit librement échappe au déterminisme des forces extérieures qui sont contraignantes et celles plutôt intérieures comme la passion, la peur, la jalousie, la colère… Si donc l’acte libre consiste à faire n’importe quoi, à agir sans la moindre raison, autrement dit sans conscience, Lafcadio peut penser que rien ne déterminait son acte. Et si Lafcadio voulait effectivement produire un acte gratuit, son acte n’est vraiment pas un acte gratuit car il est plus impulsif que volontaire. En plus, ce dernier ne témoigne nullement de sa liberté encore moins de sa personnalité. Paul Ricoeur voit dans cette manœuvre un « désespoir de la liberté vile, c’est-à-dire sans valeur »
( 4). Mais ces valeurs que l’homme reconnaît et le révèlent sont « humaines, trop humaines » (Nietzsche). Il y a lieu plutôt de rougir de toutes ces vertus qui expriment les jugements de valeur des faibles, de ceux qui se sont rendus esclaves, taraudés par la peur, la rancune et la haine devant les puissants qui ne cherchent qu’à les affaiblir. Nous pouvons dès lors affirmer qu’il y a vraiment humanité que là où il y a indépendance, volonté active, libre et joyeuse, adaptation de l’individu à l’ensemble. » (5).
II. Le libre-arbitre
Deux courants importants s’opposent sur la question du libre-arbitre : le déterminisme et l’indéterminisme. Le premier se base sur la connexion nécessaire de tous les événements et phénomènes et de leur interdépendance causale. Le second prétend que le cours naturel des choses n’est soumis à aucune loi, à aucune causalité, que les hommes disposent du libre arbitre et que leurs actes ne dépendent de rien. L’existentialisme a bien montré sa négation de la causalité dans la vie sociale, assénant qu’il n’y a pas de déterminisme, et que l’homme est libre. Cette liberté de l’homme n’était pas au goût du marxisme-léninisme qui conclut à l’apologie de l’anarchie de la société capitaliste, de l’individualisme bourgeois, du droit de la classe dominante d’exploiter les travailleurs. Quant à Proudhon, le libre arbitre, il le voit plutôt dans la solidarité sociale : « L’homme est libre (dit-il) , parce qu’il est composé, par ce que la loi de tout com ;posé est de produire une résultante qui est sa puissance propre ; parce que le composé humain est formé de corps, d’esprit, subdivisés en facultés de plus en plus spéciales ; la résultante, proportionnelle au nombre et à la diversité des principes constituants, doit être une force supérieure à toutes les lois du corps, de la vie et de l’esprit, précisément ce que nous appelons libre arbitre. » (6)
Cette solidarité, Proudhon l’exprime autrement dans une lettre adressée à Auguste Blanqui ‘l’enfermé’, expliquant à celui qui était pour la révolution permanente ce qu’on doit à la société, avançant le fait que « nous sommes tous, du plus ou moins, fautifs les uns envers les autres, cette société a sa part dans la sanction morale. »
À la différence de ce qui vient d’être dit, nous proposons une autre voie possible, incarnée par Saint-Augustin. Dans son opuscule Gratia et libero arbitrio qui date de 426, l’Évêque d’Hippone insiste sur le fait que le libre arbitre doit aux préceptes moraux prodigués par Dieu dans les Saintes Écritures. Pour lui, cette liberté se traduit dans une haute perfection d’ordre spirituel qui détermine notre activité. Encore faut-il que ‘l’homme déchu’ vive sans obstacle, sans le moindre besoin et surtout sans défaut.
Reprenons ! Si pour Spinoza, le libre-arbitre est une illusion, pour Descartes, il est plutôt un présupposé. Il l’appelle ‘le décret de l’âme’, c’est-à-dire que l’homme a la capacité d’être libre. Il a la volonté de se déterminer indépendamment des influences extérieures. Ce libre-arbitre, s’il ne l’exerce pas, il le perd en le foulant aux pieds par la morale, la contrainte, la dépendance ou une quelconque sensiblerie, voire sa soumission aux lois de la nature.
III. La délivrance
Si la liberté est une vertu naturelle et innée, l’homme est en droit de la posséder une fois lui-même délivré de la servitude, de la dépendance, de la soumission. C’est jouir du libre-arbitre. En passant à l’acte, on choisit tel motif plutôt qu’un autre. La responsabilité morale étant engagée en fonction de nos principes. Et c’est ce qui nous différencie de l’espèce animale qui est mue par le seul instinct (Kant). C’est que la morale présuppose la conscience et la liberté de choix. Seulement voilà! La psychanalyse ne l’entend pas de cette oreille. Nous savons que nous pouvons aussi agir, poussés par des causes inconscientes, par des pulsions qui échapperaient à la décision morale. Pour Freud, ces pulsions, ignorent le temps, méconnaissent la réalité et le principe de non contradiction à la fois logique et ontologique comme l’explique Aristote dans Métaphysique. Sartre dans L’Être et le Néant (7) va plus loin en affirmant que l’inconscient comme principe d’explication relève de la ‘mauvaise foi’, qui a d’ailleurs toujours une motivation consciente. C’est donc l’envers de la liberté, cette liberté qu’on assume parfois mal et qui pose un problème fondamental à l’existence : « l’homme est un être plein de néant, mais il veut être l’être. La mauvaise foi renvoie à ce déchirement de la condition humaine, prise entre une liberté angoissante (néant) et une chosification réconfortante mais mystificatrice (être) ».
Peut-on mentir à soi-même. Toute la critique de Sartre sur ce phénomène particulier repose sur le primat de la conscience. Celle-ci est la seule qui a du sens. En cela, elle détermine notre rapport au monde : « Nous ne devons pas interroger la conscience du dehors (…) mais du dedans, on doit chercher en elle la signification. La conscience, si le cogito doit être possible, est elle-même le fait, la signification et le signifié. » (8). La liberté dépend de l’interprétation personnelle qu’on se fait d’elle.
En clair, pour chacun, en effet, sa liberté est la liberté. Aussi tend-il à l’imposer et la faire admettre. Mais c’est en la posant en face de celle des autres qu’il en prend conscience : « Je n’existe qu’avec autrui : seul je ne suis rien (…) ce n’est qu’ensemble que nous pouvons atteindre ce que chacun veut atteindre », disait K. Jasper (9). Il est vrai qu’il ne s’agit pas d’imposer à l’autre ses vues personnelles sur la liberté et encore moins ne pas respecter celle des autres.
De quelque façon qu’on apprécie et soupèse la liberté, celle-ci se heurte à deux familles d’esprit complémentaires et opposées. Partant de là, nous aimerions passer par une assertion de Proudhon en mettant en situation cette ambivalence : « La liberté, dit-il, est la noblesse de l’homme, mais elle peut être aussi sa perte, si elle se laisse entraîner par les séductions de la nature et de l’idéal. La liberté est la force motrice du droit, mais elle est aussi la seule puissance capable de faire échec à la justice. Elle est une puissance d’affirmation autant que de négation, de production autant que de destruction. » (10)
Cette vérité qui nous occupe, que nous cherchons, que nous rêvons, que nous désirons, ne peut que rendre l’homme maître de son destin. Aussi, ne nous méprenons pas sur la signification qu’on peut donner d’elle. Chacun a sa liberté. Et chacun, comme dans le mythe d’Er, est responsable de sa destinée, et la destinée de l’homme, c’est de s’élever, de goûter dans sa liberté, une espèce de suprême délivrance. Mais pour y arriver, encore faut-il de la vigueur, de la mobilité, de l’effort, et comme l’enseigne Nietzsche, aller « vers plus de puissance », car le sentiment de liberté ne peut venir que de la plénitude de force. Non, la liberté n’est pas libre arbitre, elle est cette conquête que les instincts virils placent au-dessus d’autres instincts.
Vaut-il mieux être libre avec ceux qui assument leur ‘non à la servitude’ ou d’être asservi avec ceux qui acceptent la soumission ? La réponse ne peut être qu’immédiate, et sans le moindre remord. « Pas plus que la loi n’est obéie pour son utilité, la faute n’est regrettée pour sa malfaisance, disait Vladimir Jankélévitch. »
Notes
(1) NRF, 1914
(2) Introduction à la Vie de l’Esprit, Paris, Félix Alcan, ‘Coll. Bibliothèque de philosophie
contemporaine, 1900.
(3) Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l’involontaire, Coll. Philosophie de l’esprit,
1949, p .80.
(4) Généalogie de la morale. Un récit polémique (Zur
Généalogie der Moral. Eine Streitchrift, 1887) ) L.Jouhaux, A. Lebey, L. Le Foyer,.
(5L. Levy-Bruhl (et al), Jaurès par ses contemporains, Intro. et biographie de Fernand
Pignatel, Paris, Éditions Étienne Chiron, 1925, p.211.
(6) De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, huitième étude III. Édit. Bouglé-Moysset, 1858, p.409.
(7) Gallimard, Coll. Bibliothèque des idées, 1943.
(8) Esquisse d’une théorie des émotions, Hermann, 1939.
(9) Introduction à la philosophie, Paris, Plon, 1951, Trad. de Jeanne Hirch, Paris, UGE, 1965.
(10) Cf. Georges Guy-Grand, Pour connaître la pensée de Proudhon, Paris, Bordas, 1947, p.122.
(11) La Mauvaise conscience, Paris, Aubier-Montaigne, ‘Présence et pensée’, 1966, p.121.