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CHRONIQUES ALGERIENNES


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ALGER LA FOURBE.

Sur les faits nauséabonds qu’apporte la dernière sortie d’Alger en sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, on ne peut ne pas être frappé par la netteté du choix de la date du 24 août. La matérialité de l’acte ne peut être due au hasard. Il me semble qu’on aura peine à nier qu’il ne s’agit là que d’une coïncidence. Nous voyons bien que cet acte a été mûrement réfléchi, sans même qu’intervienne l’intention explicite d’un langage sous le langage. La haine viscérale de l’autre prend avec cette équivoque familiarité qui montre la frustration de celui qui veut faire oublier la profonde crise qui le taraude et ses lézardes qui font jour. Un bouc-émissaire est vite trouvé. Et l’on en choisit celui qui est devenu obsessionnel. Mais le combat est désespéré vu l’ampleur de la crispation. De l’autre côté de la frontière, un peuple est habité par une certitude solaire. Son assurance ne saurait le troubler.

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