Ce mercredi-là ne promettait rien d’exceptionnel. Il aurait dû ressembler à tous les autres : un entraînement ordinaire, dans la moiteur familière de notre vieux club. L’air y portait cette odeur mêlée de poussière et de sueur, une senteur d’usure que personne ne remarquait plus, tant elle faisait partie du décor. Rien, absolument rien, ne laissait présager que ce jour marquerait un tournant — non seulement pour l’équipe, mais pour moi, dans un silence intérieur que je ne comprendrais que plus tard.
L’intérimaire, un ancien basketteur aux épaules affaissées, au regard vide, comme éteint de l’intérieur, nous avait demandé la veille, avec insistance, d’arriver en avance : le nouveau coach allait faire sa première apparition. Sa voix n’exprimait ni enthousiasme ni curiosité, juste l’épuisement tranquille de celui qui a cessé d’y croire.
Alors on avait obéi, plus par habitude que par réel intérêt. On s’était retrouvés dans le vestiaire, à tuer le temps, les esprits flottants. Les seniors s’étaient mis à la pétanque, d’autres sifflaient au comptoir des pierres fraîches. Il y avait là cette ambiance particulière des débuts flous : un mélange de blagues molles, de rires étouffés, de regards qui se cherchent sans vraiment se croiser. On attendait. Et puis il est entré. Monsieur Bill Adam’s.
Un nom qui claquait comme un personnage de cinéma. Grand, droit, avec cette allure tranquille qu’ont parfois ceux qui viennent de loin. Sur son visage rayonnait un sourire aussi large que son accent. Mais ce n’était pas ce qui frappait le plus. Lorsqu’il prit la parole -en français- pour sa présentation officielle, ce n’est pas un simple discours qu’il nous offrit — c’était une révélation. Sa voix était chaude, posée, habitée d’une sincérité étrange, presque désarmante. Et puis il déclara quelque chose que je n’oublierai jamais.
« Si je me tiens devant vous aujourd’hui, avec le cœur sincèrement rempli de gratitude pour cette ville qui m'accueille comme l’un des siens, c’est grâce à une parenthèse dans ma vie — une année sabbatique qui a tout changé. C’est elle qui m’a permis de prendre du recul, et de me redécouvrir loin de mon Colorado natal. »
Il s’interrompit un instant, balayant le vestiaire du regard, comme pour s’assurer que chacun ressentait le poids de ses mots.
— Ce voyage, le premier de ma vie aussi long, aussi loin, m’a confronté au silence, à la lenteur, à l’inconnu. Et dans ce silence, j’ai enfin entendu quelque chose que j’avais longtemps ignoré : ma propre voix intérieure. Elle ne criait pas. Elle murmurait, mais avec une clarté bouleversante. Et c’est elle — rien d’autre — qui m’a guidé jusqu’ici, vers vous. »
Un léger silence suivit ses mots. Pas un silence gêné, non — un silence dense, comme si la pièce avait retenu son souffle. On n’avait pas l’habitude de ça. Un entraîneur qui parle d’écoute intérieure, de voyage, de voix intime… ce n’était pas le genre de discours qu’on attendait dans une salle d’entraînement saturée d’odeur de maillots humides.
Certains baissaient les yeux, sans savoir quoi faire de cette vérité nue, livrée sans défense. Moi, je ne bougeais pas. Quelque chose, dans sa voix, m’avait touché au point sensible. Ce qu’il disait résonnait pour ce que nous n’avions pas encore osé vivre.
Monsieur Adam’s reprit, calmement :
—Vous êtes jeunes. Peut-être que certains d’entre vous veulent devenir professionnels. D’autres veulent simplement s’amuser, ou fuir quelque chose. Peu importe. Ce que je veux vous dire, c’est que ce sport n’est pas qu’un terrain, un ballon, un score. C’est un chemin. Il peut vous apprendre à vous écouter, à vous connaître. Et si vous acceptez de vous y engager pleinement, pas seulement avec les jambes, mais avec le cœur, alors vous serez déjà en train de gagner, quel que soit les résultats à la fin des matchs.
Là encore, silence. Mais un autre genre de silence. Celui qui précède quelque chose.
Je me souviens avoir senti un frisson. Pas de ceux qu’on provoque par la peur ou le froid, mais ceux qu’on ressent quand une vérité vous effleure — même si vous ne la comprenez pas encore tout à fait.
Ce jour-là, il ne nous avait pas seulement présenté un projet de jeu. Il nous avait proposé une autre manière d’être au monde. Et sans le savoir, il venait de planter quelque chose en moi.
Un silence curieux avait alors envahi l’assistance. Même le plus dissipé d'entre nous avait levé les yeux vers cet homme qui, d'un seul coup, nous apparaissait sous un jour nouveau. Son regard avait alors balayé la salle, s'attardant sur chacun de nous comme s'il devinait déjà les questions qui commençaient à bourgeonner dans nos petites têtes vides de tout cela.
- Parfois, il faut savoir se perdre pour mieux se retrouver, avait-il ajouté avec ce petit hochement de tête qui en disait long sur le chemin parcouru.
Il nous invita alors à descendre sur le terrain — dans l’arène, comme il l’appelait avec un sourire malicieux. Puis, sans un mot de plus, il attrapa le ballon, recula lentement jusqu’au bout du terrain… et lança. Un tir long, ample, presque nonchalant. Le ballon fila dans les airs comme s’il connaissait déjà sa trajectoire.
Il transperça le filet avec ce son sec, précis, ce claquement de fouet qui ne laisse aucun doute : le panier était parfait.
Pour nous prouver que ce tir n’avait rien d’un coup de chance, il le répéta à plusieurs reprises lors de cette première séance d’entraînement — comme pour marteler l’idée que la maîtrise naît de la rigueur, pas du hasard.
Aussi loin que remontent nos souvenirs, jamais nous n’avions assisté à une chose pareille. Rien de tel ne s’était jamais produit.
Dans les jours qui suivirent, la confidence qu’il nous livra, trottait dans ma tête tel un mantra. L'idée qu'une simple parenthèse dans une vie puisse en redessiner tout le trajet me fascinait. Et tandis que le mois de mai étirait ses journées étouffantes, que la pression des examens finaux se faisait plus pesante, les mots d'Adam's résonnaient en moi comme une invitation secrète : et si le vrai commencement se trouvait justement dans ces moments où l'on osait faire une pause ?
J’avais écouté, intrigué mais perplexe. Mon année sabbatique se résumerait à quitter mes études, mon quotidien, ma ville, ma famille, mes amis, mon pays ? L’idée me semblait aussi étrange qu’audacieuse.
Adam’s nous avait dit qu’aux États-Unis, c’est presque un rite de passage, les yeux brillants d’une nostalgie qui donnait envie:
-Certains partent voyager, d’autres travaillent à l’étranger, d’autres encore se cherchent… L’important, c’est de prendre le temps. »
Ses mots résonnèrent en moi bien après son discours. Les semaines qui suivirent, l’idée fit son chemin, discrète mais tenace. Nous étions toujours en mai, l’air déjà lourd de cette chaleur qui annonce l’été. Il ne me restait qu’un examen avant de franchir le cap du lycée, et pourtant, quelque chose en moi savait déjà que ma route ne serait peut-être pas aussi droite que prévu. Sans même avoir conscience de l’impact de ses paroles, Adam’s avait semé une graine. Et dans mon esprit, elle commençait à pousser. ajouté avec ce petit rire tranquille, celui de ceux qui ont appris quelque chose loin d’un certain confort.
Les mots « inattendu » et « imprévu » m’avaient traversé sans que je ne les comprenne vraiment. Pourtant, ils s’étaient installés en moi, sournoisement. À mesure que mai avançait, ces idées prenaient une forme de plus en plus concrète. « S’ouvrir ». « Laisser place ». Comme une invitation à desserrer l’emprise sur sa propre vie. Et c’est là, dans l’étouffement de l’été naissant qu’une conviction nouvelle s’imposa : et si le vrai courage n’était pas de suivre le chemin tracé?
Je me souviens encore de son discours où il laissant échapper cette phrase comme on jette une pierre dans un lac, sans se douter des ricochets qu’elle provoquerait :
-Une année sabbatique, c’est s’ouvrir à l’inattendu…c’est laisser place à l’imprévu.
Deux expressions qui m’étaient restées en tête, comme un écho obstiné. Je revois encore la façon dont il avait détourné son regard vers l’horizon, comme s’il y retrouvait les ombres de ses propres aventures.
- Vous croyez maîtriser votre parcours, mais le monde a toujours une autre carte à vous distribuer, avait-il ajouté, mais d’accepter de se perdre pour mieux renaître ailleurs ?
S’ouvrir à l'inattendu, c'est laisser place à l'imprévu. C'est se permettre d'explorer des chemins qui ne sont pas tracés, d'écouter des voix qu'on n'aurait pas imaginé entendre, et de prendre des directions qui, au premier abord, semblent improbables.
Cela demande de lâcher prise sur nos certitudes, de s'abandonner à l'instant présent et à la magie des surprises que la vie nous réserve. En s'ouvrant à l'inattendu, on découvre souvent des facettes de nous-mêmes que l'on ignorait, on rencontre des personnes qui changent notre perspective, et on vit des moments qui, bien que perturbants au début, nous enrichissent profondément.
C'est un acte de foi, en soi et en la vie. C'est croire que, même dans ce qui semble chaotique ou déstabilisant, il y a une richesse à découvrir. C'est une invitation à être plus curieux, à se défaire des attentes et des plans rigides, et à se laisser surprendre.
S'ouvrir à l'inattendu, c'est aussi faire confiance à l'invisible, à ce qui ne se voit pas immédiatement, mais qui fait sens au fil du temps. C'est accepter que la vie n'est pas toujours prévisible et que la beauté réside parfois dans ce qui échappe à notre perception, voire à notre contrôle.
Je voulais à mon tour me tenir au bord du monde, là où la vie prend une autre forme. Je voulais me refaire loin des lieux douillets où l’on se perd dans l’ombre des certitudes. Je voulais fouler les terres arides de l’existence, là où l’on cherche, sans relâche, à comprendre l’essence même des choses. Je voulais prendre les chemins sinueux semés d’embûches, les chemins pavés de doutes et de luttes intérieures ouverts au tumulte des jours âpres, là où l’esprit s’éveille à la lumière par la rigueur de l’épreuve.
J’ai voulu, loin de la chaleur réconfortante des choses acquises, me confronter à l'incertitude, à l’échec, à la désolation apparente, infiniment plus précieuse que celle qui aurait germé dans la sécurité d’un milieu protégé. Je me suis laissé dire que chaque vérité acquise, est le fruit d’une longue maturation, loin de l’effervescence des certitudes imposées par ceux qui n’ont jamais eu à se confronter à l’obscurité. Je voulais traversé mon désert intérieur pour trouver la lumière qui ne brûle pas, une lumière qui, paradoxalement, éclaire les ténèbres.
C’est à l’âge ingrat que j’ai pris la route; laissant derrière moi mon microcosme. Je me persuadais à croire que l’aventure ne se cache pas seulement dans les horizons lointains, mais s’étend à chaque coin de rue, à chaque sourire échangé, à chaque idée nouvelle qui éveille l’âme. C’est l’âge où les rêves semblent à portée de main et où l’on se sent invincible, prêt à conquérir des territoires inconnus, qu'ils soient physiques ou émotionnels.
À seize ans, l'aventure prend mille visages : c’est le premier voyage, la première escapade hors du cocon. On découvre la liberté en dehors des règles. C’est un âge où le monde, bien que complexe, paraît infini dans ses possibilités, révèle des mondes intérieurs encore inexplorés.C'est une époque d’émerveillement et de rébellion, où l'on choisit de briser les chaînes pour plonger dans des expériences qui façonneront une nouvelle version de soi. Encore faut-il avoir l’esprit audacieux, de ne pas avoir peur de tomber, mais qui attend de chaque chute lui enseigner quelque chose de précieux. À seize ans, l’aventure est une quête incessante, un mélange d’instincts et d'intuitions, d'erreurs et de victoires, de rencontres qui laissent des traces indélébiles.
C’est l’âge où j’ai pris des risques, des études mises en attente. C’est l’âge où j’ai défié les conventions et où chaque décision, même la plus petite, semble remplir l’air de possibles. L'aventure ne se mesure pas seulement en kilomètres parcourus, mais en émotions vécues, en découvertes de soi et des autres, en la beauté de se perdre pour mieux se retrouver.
À cet âge-là, j’ai découvert un autre monde, et je me suis senti, pour la première fois, prêt à tout vivre sans vraiment savoir où cela m’amènera. Mais peu importe la destination : c’est le voyage qui compte, l’expérience qui fait grandir, la liberté qui émane de cette période où l’on ose être soi, libre et sans chaînes. C’est l’aventure de la jeunesse, celle qui transforme tout, celle qui réveille l’esprit et l’âme.
Mon premier voyage, je l’avais fait en auto-stop. Pourquoi l’Anglerre? Il y a, bien sûr, la réponse évidente : la langue. L’anglais, cette langue qu’on apprend depuis le collège, qui résonne déjà familièrement dans nos têtes, mais qui prend une toute autre dimension lorsqu’on se trouve enfin au cœur de ce pays, où les rues, les voix, et les paysages semblent parler un langage qu’on croyait connaître, mais qu’on découvre véritablement pour la première fois. L’enseignement de monsieur Pénec au collège ne m’a été d’aucun secours.
Mais au-delà de la langue, l’Angleterre porte en elle une magie toute particulière. C’est un pays où l’histoire, la culture et la modernité se rencontrent à chaque coin de rue. Il y a cette vieille ville de Londres, avec ses monuments majestueux, ses théâtres animés et ses musées qui respirent la grandeur du passé, tout en étant plongée dans le tourbillon de l’innovation. L’Angleterre, c’est aussi cette mer d’opportunités, un monde où chaque ville, chaque village, chaque pub semble avoir une histoire à raconter.
Pourquoi l’Angleterre ? Parce qu’elle incarne cette idée de voyage à la fois lointain et proche, exotique et familière. Parce que c’est un pays où l’on peut se perdre dans les ruelles de Londres, mais aussi dans la campagne verdoyante, où l’on goûte aux plaisirs de la vie citadine, mais où l’on se retrouve aussi face à des paysages d’une beauté intemporelle. C’est un pays de contrastes, un lieu où le passé et le présent se mélangent de façon naturelle, un peu comme une vieille chanson réinventée.
Puis il y a ce petit côté énigmatique de l’Angleterre : ces mystères qui flottent dans l’air. La brume matinale sur la Tamise, les légendes arthuriennes, les pubs aux histoires centenaires… Ce pays semble toujours garder un peu de secret, une part d’inaccessible qui donne au voyage un goût particulier, celui de la découverte, de la recherche de quelque chose qu’on ne sait même pas qu’on cherche.
En choisissant l’Angleterre, j’ai eu l’impression de plonger dans un univers parallèle, un lieu où tout semble à la fois familier et étranger, et c’est là, dans cette juxtaposition, que résidait tout le charme. C’était mon premier voyage, mais il ne ressemblait pas à un simple départ : c’était un saut dans un autre monde, un monde auquel j’appartenais déjà d’une certaine manière, mais que je n’avais jamais vraiment connu. Et c’est peut-être là la beauté du voyage : il ne s’agit pas seulement d’aller ailleurs, mais d’aller à la rencontre de soi, à travers l’autre, à travers un pays qui, tout en étant lointain, devient étrangement intime.
C’est vrai, l’Angleterre a cette aura particulière, celle d’être le berceau de la musique moderne, où chaque coin de rue semble porter une mélodie, une chanson, une époque.… l’image d’un matin brumeux du côté de Hide Park ou dans une petite rue londonienne, avec le soleil qui peine à percer à travers la brume. Et moi, à pleine voix, chantant à tue-tête les classiques. Il y a quelque chose de magique dans ces chansons, quelque chose qui capte l’essence même de l’Angleterre des années 60, cette époque où les révolutions musicales et culturelles explosaient de tous côtés. Bien plus. C’est prendre une gorgée de lait, au seuil d’une maison quand on a pas de quoi se payer un breakfast. Chanter "No Milk Today" des Herman’s Hermits , c’est plus qu’un simple hommage à la musique britannique, c’est un clin d'œil à une époque où chaque chanson semblait raconter une histoire d’amour, de perte ou d’espoir. Et l’Angleterre, avec ses groupes légendaires comme les Kinks, les Who, les Led Zep, les Pink Floyd, les Cream, Vanilla Fudge, Yardbirds, Small Faces, Manfred Mann, Jethro Tull, Deep Purple, les Beatles, les Rolling Stones ont forgé l’identité d’une génération, voire de plusieurs, à travers leur musique qui résonne encore aujourd’hui dans les oreilles de toute celle qui a accompagné ce mouvement.
En Angleterre, la musique ne vieillit pas, elle se réinvente sans cesse. Il y a cette sensation d’être pris dans un tourbillon de nostalgie. Ce sont ces moments où, au détour d’une rue, on entend une chanson que l’on connait par cœur, mais qui, en ce lieu précis, dans cette atmosphère particulière, prend un tout autre sens. Chanter, c’est aussi se laisser emporter par cette énergie, cette liberté d’expression que la musique anglaise a toujours su offrir, que ce soit à l’île de White, sur les pavés de Soho, dans Carnaby Street, dans un pub du quartier d’Hampstead, dans la station de métro Marbel Arch, ou même au fond d’une chambre au toit noir, tout près de Victoria Station ou se laisser emporté par la chanson phare des Cream « in a white room », s’adonnant à quelques paradis artificiels.
L’Angleterre, c’est une sorte de voyage musical permanent, une playlist infinie où chaque chanson, chaque air, chaque rythme devient une façon d’entrer un peu plus dans le cœur du pays. Alors oui, chanter quelques couplets à pleine voix, c’est une façon de chanter avec l'âme du pays, de vibrer au rythme de l’histoire musicale de l’Angleterre, et de se perdre dans ces mélodies douces-amères qui semblent résumer à elles seules l’essence de cette époque. Un peu d'Angleterre dans chaque refrain, un peu de liberté dans chaque nom.
Ma découverte de Londres a été une expérience enrichissante qui a duré deux années complètes. Pendant cette période, j’ai vécu dans des chambres de style « bed and breakfast » situées le long de Kensington Road, une zone emblématique de la ville. Mon immersion dans cette métropole vibrante s’était également faite au sein d’une communauté très soudée de Portobello Road. J’ai été hébergé aussi quelques temps dans la Zaouia Derkaoua, quartier de Southall; chez des amis de fortune dans la banlieue de Notting Hill, des personnes rencontrées au fil du temps qui m’ont accueilli chaleureusement. Cette période m’a permis d’explorer et de comprendre la diversité culturelle, l’histoire fascinante de Londres et l’atmosphère unique qui y règne, tout en tissant des liens précieux avec ceux de mon âge s’exprimant dans un slang de la banlieue sud, un argot popularisé par la culture urbaine Des mots me laissaient pantois: « wagwan » (what’s going on), « Peng » (quelque chose de cool) et bien d’autres expressions.
J’ai eu l’opportunité de travailler aussi au sein d’établissements animés et branchés de l’emblématique Shoreditch (Est londonien), un quartier incontournable de la vie nocturne, connu pour son ambiance dynamique et son esprit avant-gardiste. Cette expérience m’a permis de m’immerger dans un environnement qui m’a offert l’occasion d’aiguiser mon sens du relationnel.